Vendredi Saint

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Qui a cru à ce qui nous était annoncé? A qui le bras de l’Éternel s’est-il révélé?
Il s’est élevé devant lui comme un rejeton, Comme une racine qui sort d’une terre assoiffée; Il n’avait ni apparence, ni éclat Pour que nous le regardions, Et son aspect n’avait rien pour nous attirer.
Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur Et habitué à la souffrance, Semblable à celui devant qui l’on se voile la face, Il était méprisé, Nous ne l’avons pas considéré.
Certes, ce sont nos souffrances qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé; Et nous, nous l’avons considéré comme atteint d’une plaie; Comme frappé par Dieu et humilié.
Mais il était transpercé à cause de nos crimes, Écrasé à cause de nos fautes; Le châtiment qui nous donne la paix est (tombé) sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.
Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie; Et l’Éternel a fait retomber sur lui la faute de nous tous.
Il a été maltraité, il s’est humilié Et n’a pas ouvert la bouche, Semblable à l’agneau qu’on mène à la boucherie, A une brebis muette devant ceux qui la tondent; Il n’a pas ouvert la bouche.
Il a été emporté par la violence et le jugement; Dans sa génération qui s’est soucié De ce qu’il était retranché De la terre des vivants, A cause des crimes de mon peuple, De la plaie qui les avait atteints?
On a mis sa tombe parmi les méchants. Son sépulcre avec le riche, Quoiqu’il n’ait pas commis de violence Et qu’il n’y ait pas eu de fraude dans sa bouche.
Esaïe 53, 1-9 (traduction Louis Segond 1910)
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Au chef de chœur. Sur “ “Biche de l’aurore””. Psaume de David.
Mon Dieu! mon Dieu! pourquoi m’as-tu abandonné? Mes paroles plaintives sont loin de me procurer le salut.
Mon Dieu! je crie le jour, et tu ne réponds pas; La nuit, et je ne garde pas le silence.
Pourtant tu es le Saint, Tu sièges au milieu des louanges d’Israël.
En toi se confiaient nos pères; Ils se confiaient, et tu les délivrais.
Ils criaient à toi et ils échappaient; Ils se confiaient en toi et ils n’étaient pas dans la honte.
Et moi, je suis un ver et non un homme, Le déshonneur des humains et le méprisé du peuple.
Tous ceux qui me voient se moquent de moi, Ils ouvrent les lèvres, hochent la tête:
Remets (ton sort) à l’Éternel! L’Éternel le libérera, Il le délivrera, puisqu’il l’aime!
Oui, tu m’as tiré du ventre maternel, Tu m’as confié aux seins de ma mère;
Sur toi, j’ai été jeté dès les entrailles maternelles, Dès le ventre de ma mère tu as été mon Dieu.
Ne t’éloigne pas de moi quand la détresse est proche, Quand personne ne vient à mon secours!
De nombreux taureaux m’entourent, Des taureaux de Basan m’environnent.
Ils ouvrent contre moi leur gueule, Comme un lion qui déchire et rugit.
Je suis comme de l’eau qui s’écoule, Et tous mes os se disloquent; Mon cœur est comme de la cire, Il se fond au milieu de mes entrailles.
Ma force se dessèche comme l’argile, Et ma langue s’attache à mon palais; Tu me réduis à la poussière de la mort.
Car des chiens m’entourent, Une bande de scélérats rôdent autour de moi, Ils ont percé mes mains et mes pieds.
Je compte tous mes os. Eux, ils observent, ils arrêtent leurs regards sur moi;
Ils se partagent mes vêtements, Ils tirent au sort ma tunique.
Et toi, Éternel, ne t’éloigne pas! Toi qui es ma force, viens en hâte à mon secours!
Délivre mon âme de l’épée, Ma vie du pouvoir des chiens!
Sauve-moi de la gueule du lion, Et des cornes du buffle! Tu m’as répondu!
Je publierai ton nom parmi mes frères, Je te louerai au milieu de l’assemblée.
Vous qui craignez l’Éternel, louez-le! Vous, toute la descendance de Jacob, glorifiez-le! Tremblez devant lui, vous, toute la descendance d’Israël!
Car il n’a ni mépris ni dédain pour les peines du malheureux, Et il ne lui cache pas sa face; Mais il l’écoute quand il crie à lui.
Tu seras dans la grande assemblée la cause de mes louanges; J’accomplirai mes vœux en présence de ceux qui te craignent.
Les humbles mangeront et se rassasieront, Ils loueront l’Éternel, ceux qui le cherchent. Que votre cœur vive à toujours!
Toutes les extrémités de la terre se souviendront de l’Éternel et se tourneront vers lui; Toutes les familles des nations se prosterneront devant sa face.
Car le règne est à l’Éternel, Il domine sur les nations.
Tous les puissants de la terre mangeront et se prosterneront aussi; Devant lui plieront tous ceux qui descendent dans la poussière, Ceux qui ne peuvent conserver leur vie.
La postérité lui rendra un culte; On parlera du Seigneur à la génération (future).
On viendra annoncer sa justice Au peuple qui naîtra, car (l’Éternel) a agi.
Psaume 22 (Traduction Louis Segond 1978 «à la Colombe»)

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En ce Vendredi Saint, puisse la commémoration de la mort de Jésus-Christ être pour vous une source de bénédiction et de réflexion, alors que débute pour beaucoup d’entre nous un long congé.

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